Page optimisée pour smartphone
Exposition - Hommage
VIVIAN VAN BLERK
(1971-2024)
MEMENTO MORI
MEMENTO MORI
"Souviens-toi que tu mourras" est un des concepts qui traverse toute la carrière de Vivian Van Blerk, s'immisçant subtilement, mais puissamment, dans ses œuvres, qu'il s'agisse de la mort de l'individu, de celle de notre environnement ou de celle des civilisations, pour donner naissance à de nouvelles formes de vie.
Depuis le Sphinx, jusqu'aux memento mori, en passant par l'Arcadie où la mort coexiste avec l'idéal de beauté, Vivian a exploré la mort sous diverses formes tout au long de sa carrière. À travers la photographie, le dessin et la céramique, il interroge le temps, la mémoire et la fragilité de l'existence.
À travers son travail, il invite le spectateur à réfléchir sur la finitude de la vie et sur ce qui persiste de nous après la mort – des traces, des souvenirs, des images figées dans le temps. Le passage de celui-ci et la quête d’immortalité à travers l'art deviennent des thèmes essentiels, chaque création étant un hommage et un acte de mémoire, à la fois intime et universel.
VIVIAN AVEC SES PROPRES MOTS
Photographe de formation, j’ai, au fil de mes recherches, construit de nombreuses maquettes utilisant divers médiums comme le bois, le plâtre, le polystyrène ou la terre.
Mes photographies constituaient la seule trace de ce travail, mes maquettes, imposantes mais éphémères, étant détruites.
Ma pratique de la photographie était argentique et classique. Plus tard, pour donner une présence tangible à ces représentations, je me suis tourné vers des techniques anciennes comme le cyanotype, la gomme bichromatée ou les tirages sur plaques de verre anciennes.
Plus récemment, la céramique m’a permis de transformer mes maquettes en œuvres à part entière, et non plus en simples supports photographiques.
Cette matière, à la fois concrète, noble et fragile, exprime la beauté précaire de l’existence. J’ai ainsi abordé la thématique du Memento Mori avec une série de crânes humains s’inscrivant dans la tradition des vanités et des natures mortes. Chaque pièce devient le support d’un univers unique, montré ou secrètement caché à l’intérieur des crânes, reflet de l’imaginaire propre à chacun.
Mes dernières céramiques interrogent notre rapport au monde et aux environnements créés par l’homme. Elles dépeignent un monde post-humain hanté par ses ruines et ses traces, ultimes évocations de nos civilisations, tandis que la nature reprend ses droits.
Une résurrection naturaliste apaisée, mais aussi un avertissement inquiet sur l’avenir de notre société.
LES OEUVRES
Cliquez et faites défiler pour voir le descriptif.
